Charles Weyland : “Nous ne voulons pas d’un personnel formaté”
Paris (75) Après un long passage chez Pierre Gagnaire, à Paris puis Courchevel, et une halte chez Marc Meneau, le trentenaire a pris les commandes de la salle du restaurant Kei à Paris où il insuffle son style, “mélange de convivialité, de simplicité et de rigueur”.
© Valérie Semensatis |
A 31 ans, Charles Weyland veille sur la salle du restaurant Kei à Paris (1 étoile Michelin) |
Un service détendu
Ce qu’il apprécie ? “Nous sommes une petite maison familiale de 32 couverts, 12 tables, cinq personnes en salle et huit en cuisine, avec une équipe jeune et cosmopolite, où chacun a sa personnalité, et nous cultivons cette liberté. Chacun peut laisser parler son tempérament, nous ne voulons pas d’un personnel formaté.” Dans cette maison au cadre raffiné, coupé de la rue par un rideau, les clients sont comme dans un cocon. Un univers que Charles aime soigner : “Le repas doit être une vraie pause pour les clients, nous leur servons des produits du monde entier, ce sont des mini-vacances dans la journée, loin des tracas quotidiens.“
Lorsqu’il est arrivé, Charkes Weyland a d’abord voulu améliorer le processus de réservation. “C’est très important dans un restaurant, c’est le premier contact avec le client. Nous avons embauché une personne dédiée“, apprécie t-il. Autre aspect qui a son importance : décloisonner les rôles. “Il y a bien sûr le chef de rang, le sommelier… Mais chacun participe, s’entraide et doit être capable d’aider une autre personne. Cela permet davantage de fluidité, d’éviter le côté formel et d’élargir les compétences…” Cela va bien avec son style, à l’opposée des codes figés des grandes maisons, “un mélange de convivialité, de simplicité et de rigueur, pas guindé et détendu !” Sa gageure ? Que chacun soit à l’aise. “Il faut déceler ce que les clients attendent du repas afin de s’adapter à chaque cas de figure”, souligne
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